Publié dans Culture

« Volana iray, mpanoratra iray » - Michèle Rakotoson à l’honneur 

Publié le mercredi, 26 octobre 2022

La grande écrivaine Michèle Rakotoson sera, demain vendredi, l’hôte d’une rencontre autour de la littérature, et ce pour animer une conférence-débat littéraire fort intéressante. Elle sera mise à l’honneur durant l’événement « Volana iray, mpanoratra iray », initié par le ministère de la Communication et de la Culture. Aussi, dans le souci de faire connaitre l’héritage littéraire inépuisable de cette auteure, Michèle Rakotoson sera à la Bibliothèque nationale, Anosy, dans la salle David Jaomanoro ce vendredi après-midi pour une conférence-débat qui s’articulera autour du domaine de la littérature et du travail d’une auteure.

Michèle Rakotoson effectuera des échanges avec les adulateurs de lecture. Une occasion de plonger dans l’ensemble de son œuvre donc, en suivant le cours de sa vie et de son évolution littéraire, pour les personnes qui la connaissent déjà bien comme celles qui souhaitent la découvrir. Elle sera également disponible  pour répondre aux questions sur son dernier livre intitulé  « Ambatomanga, le silence et la douleur ». A rappeler que l’événement entre également dans la clôture de l’exposition baptisée Michèle Rakotoson « Une femme de lettres ». Une manifestation qui a débuté depuis le 29 septembre dernier. Pour les intéressés, ce sera une autre chance de rencontrer l’auteure pour une séance de dédicace. L’exposition Michèle Rakotoson « Une femme de lettres », qui s’est tenue durant quatre semaines était programmée pour  permettre aux jeunes de mieux s’informer et de se familiariser avec cette auteure qui marque l’histoire de l’écriture malagasy mais également pour la soutenir à sa participation à la finale du 14ème concours du Prix Ivoire pour la Littérature africaine d'expression francophone, édition 2022, qui sera décerné  le samedi 26 novembre 2022 prochain à l’Heden Golf Hôtel en Abidjan, la capitale de la Côte d’Ivoire. Elle représentera Madagascar avec son œuvre poignante  « Ambatomanga, le silence et la douleur ». Un livre composé à partir d’une fiction réelle, qui conserve encore jusqu’à aujourd’hui toute sa force saisissante. Un roman sorti au mois de mai dernier qui raconte les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy.

 

Sitraka Rakotobe

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff